Un blogue, c’est un blogue, dites-vous? Élémentaire, mon cher Watson! Mais un blogue B2B, ce n’est pas un blogue. Enfin, oui, c’est un blogue, mais un blogue spécialisé. Et qui dit blogue spécialisé dit particularité. Je vous ai donc préparé une liste particulière (!) de cinq conseils efficaces à retenir si vous désirez un jour créer un blogue B2B.
1. Faites un Guillaume Tell de vous. → La meilleure façon d’atteindre votre cible, c’est de bien viser.
Inutile de vous lancer dans la création d’un blogue sans d’abord définir un but et la stratégie pour l’atteindre. C’est le type de stratégie choisi qui indiquera le type de contenu à créer. Par exemple, si vous optez pour une stratégie de marketing inbound, il est primordial que vos billets répondent à des besoins recherchés par vos différentes clientèles cibles afin qu’elles trouvent vos contenus. Cela fait partie de la stratégie de contenu inhérente à l’inbound. N’hésitez pas à faire les recherches qui s’imposent!
Sachez viser juste! (Source : acoeuretacris.centerblog.net sur centerblog.)
2. Évitez de dire des gros mots. → Faire du B2B ne justifie pas l’emploi démesuré de votre jargon de pro.
N’oubliez jamais de vulgariser. Si vous désirez parler à vos semblables, inscrivez-vous plutôt dans un forum réservé aux mucho grande de votre profession ou participez à des groupes de discussion sur LinkedIn, par exemple. Même si votre lectorat est bien ciblé, il y a de grandes chances pour que votre lecteur moyen soit un profane. S’il s’y connaissait déjà assez en la matière, alors pourquoi irait-il lire vos billets? Certes vous souhaitez attirer des prospects qualifiés, mais ces derniers, ce sera à vous de les initier à votre monde. En faisant quoi? Oui! En vulgarisant.
3. Laissez le mystère aux Mayas. → Se perdre en énigmes, c’est perdre lecteurs et clients potentiels.
Les lecteurs d’un blogue B2B sont souvent des dirigeants d’entreprises ou des cadres. Vous voulez capter leur attention? Sachez qu’ils ont peu de temps pour vous lire. Alors dites ce que vous avez à dire et dites-le vite! Si le point culminant des messages que vous livrez se trouve toujours en bas de vos billets, votre blogue risque de connaître une fin aussi dramatique que celles des Mayas.
La disparition soudaine et inexpliquée de la civilisation maya demeure à ce jour un mystère. (Source : lefigaro.fr)4. Modérez vos idées de grandeur. → Il s’agit de ne pas confondre « billet » et « livre blanc ».
Les billets de blogue ont un objectif bien différent des livres blancs (appelés familièrement white papers). Alors que ces derniers sont rédigés à la façon de petits livres, les billets exigent d’être bref et d’aller droit au but. Si, en rédigeant votre billet, vous sentez l’inspiration s’emparer de vous et que vous vous laisseriez facilement tenter par des propos plus techniques que conviviaux, mettez votre clignotant et prenez la route du livre blanc. Vous pourrez toujours annoncer la venue du livre blanc dans un billet. En vulgarisant, bien sûr!
5. Descendez de vos grands chevaux. → Vous ne bloguez pas pour triompher de vos adversaires.
L’élitisme n’a pas sa place dans le blogue. Bien sûr, vous aimeriez que vos compétiteurs vous trouvent « donc beau pis fin », mais vos prospects, eux, veulent d’abord se reconnaître dans vos écrits. Si vous leur semblez hors de portée (ou hors de prix. c’est selon), ils iront vers un autre blogueur d’approche plus facile (ou, en d’autres mots, plus abordable). Ne bloguez pas pour vous valoriser, vous et votre titre professionnel, car vous verrez bien assez vite qu’il y a bien peu de gens sur votre piédestal pour vous écouter vous parler.
Le mot de la fin? Vulgarisation!
Il n’y a rien de mal à « descendre » au niveau de vos clients potentiels. Si vous montrez que vous êtes trop bons pour eux, ils vous prendront au mot – c’est le cas de le dire – et iront promener leurs pénates ailleurs (comprendre ici chez votre compétiteur).
Maintenant, parlez-moi! Dites-moi ce que vous pensez de mes conseils. Au plaisir de vous lire!
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