Jusqu’à tout récemment dans son histoire, l’Église romaine ne célébrait pas la messe dans une autre langue que le latin. Cela avait pour effet de limiter la portée de son message, sinon de la rendre impossible auprès de populations non initiées à cette langue. Imaginez une situation plus actuelle, plus près de nous : la soirée du hockey… commentée en latin! « Plekanec brachyblasti! Ipse ustuloooo! » (traduction libre du latin de « Plekanec lance! Il coooompte! » Plekanec est un joueur de la ligue nationale de hockey qui joue pour Les Canadiens de Montréal.)
Cet exemple cocasse illustre le propos qu’en B2B il faut faire gaffe à ne pas trop utiliser le jargon de l’industrie dans les communications marketing, à moins que l’on soit certain que la cible parle votre langue. Et encore, êtes-vous certain que les différents interlocuteurs impliqués dans un cycle de vente possèdent la rhétorique ou maîtrisent votre vocabulaire technique ou celui de votre industrie? Assurez-vous de rédiger vos différentes pièces de contenu avec le bon vocabulaire en fonction de l’interlocuteur.
Usez de prudence, prenez le temps de vulgariser, expliquer, illustrer vos propos. Par exemple, si vous parlez de Plekanec, mentionnez que c’est un joueur de hockey des Canadiens de Montréal, utilisez une photo, insérez des définitions, etc.
En espérant que ce petit billet vous incite à prendre du recul, question de mieux évangéliser vos marchés. Ohhh… et meilleure des chances avec votre club de hockey préféré! Ipse brachyblasti! Ipse ustulo!