Marketing B2B: repenser le produit et sa distribution

Lynda St-Arneault – 26 mai 2010

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On doit arrêter de se cacher derrière nos piles de recyclage funestes pour voir plus loin et surtout autrement. Les centres de tries sont en crise et on ne produit pas moins de plastique ou d’aluminium pour autant. Deux matières qui consomment énormément d’énergie avant de devenir un produit fini et de se réincarner en un nouveau produit. Et on le sait, tous les plastiques ne se recyclent pas. Nous avons un double problème : gaspillage d’énergie pour donner et redonner vie au produit et pollution en attendant la fin complète du cycle de vie du produit, soit son entière décomposition. Et c’est sans compter les dégâts collatéraux.

Pensons seulement aux conséquences de nos comportements d’achat pour ce qui est de notre alimentation. On génère de plus en plus de petits pots et de bouteilles vides, de contenus individuels pour les lunchs, etc. Plusieurs achètent leurs repas déjà préparés par l’épicier ou par les marques qui se retrouvent à leur épicerie. On achète en aluminium, en carton et en plastique et on se pardonne en recyclant. On a toujours le choix de se retirer en partie de ce mode et de cuisiner davantage à partir des produits de base et transformer nous même nos aliments par exemple, et utiliser des contenants réutilisables. Ou encore d’acheter local. On sauverait en emballage, en transport et ce sont des gestes simples à poser et qui s’imposent. Mais ça représente une petite partie de la solution car il y aura toujours du carton, de l’aluminium et du plastique dans nos sacs d’épicerie « réutilisable ».

Il faut éliminer autant qu’on le peut la production de contenants individuels non réutilisable et le suremballage et enfin innover rapidement au niveau des produits (je pense surtout à leur format, leur emballage et à leur origine) et de la distribution de ceux-ci. Car le premier influencera sûrement le second.

Je n’ai évidemment pas les solutions (certaines sont suggérées : consignes, acheter en vrac, etc.) à ces problèmes gigantesques qui doivent être réglé et qui touchent à quelque chose de bien plus grand que les fonctions marketing, logistique et R&D de nos entreprises. Il s’agit bien entendu de nos sociétés, de notre modèle économique, de nos styles de vie communs et de nos valeurs comme individus.

Mais si nous revenons un peu à notre profession, comment le marketing peut-il faire mieux, avec moins ? Je vous invite à lire l’article de mon collègue à ce propos.

Si le sujet vous interpelle, donnez votre opinion. Ce sera un point de départ pour trouver des solutions.

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