En effet, Il y a un paradoxe. Il y a deux parties de mon cerveau au travail lorsque je suis en ligne : Le professionnel du marketing et l’utilisateur. Qui se souvient de MySpace? Pas moi, plus maintenant. Pour moi, MySpace est un animal souffrant qui implore d’être mis à mort. Pourquoi? Parce que c’est bourré d’annonces publicitaires et c’est majoritairement utilisé à des fins de marketing.
Les réseaux sociaux fonctionnent seulement si l’aspect « sociale » domine. Dès l’instant où les rusés du marketing s’emparent d’un réseau social, sa fin approche assurément. Le paradoxe se trouve dans cette déclaration. Les professionnels du marketing s’intéressent à un réseau social seulement si celui-ci devient gros et « populaire », mais dès qu’ils s’y intéressent, ce réseau social approche la mort.
Facebook semble très bien supporter l’afflux de professionnels du marketing. Ils écoutent les réactions et remarques des utilisateurs et semblent comprendre que, sans « les gens », ils ne deviendrait rien de plus qu’un réseau désuet tel que MySpace. MySpace vie toujours, les gens l’utilisent encore, cependant, les statistiques indiquent un déclin majeure parmi les « vrais » utilisateurs. Ce que les statistiques nous démontrent est le nombre de personnes qui ont des pages, et non combien de personnes utilisent encore ces pages, ou ce qu’ils en font.
Maintenant, avec le « buzz » entourant l’emprise de Facebook et Twitter par Microsoft, eh bien, je crois qu’il y aura du changement dans l’air.
Il y a une composante psychologique dont peu de professionnels du marketing comprennent, en particulier ceux qui n’ont que récemment « compris le phénomène Twitter ». Les réseaux sociaux sont populaires tant et aussi longtemps qu’ils retiennent leurs aspects underground. Plus ils deviennent populaires, le moins attirant ils deviennent aux yeux des gens qui les ont rendus populaires.
Je me souviens, il y a quatre ans de cela, avant que Facebook devienne si populaire que même nos grand-mères se créent des profiles, nous suggérions à un client de créer un profile pour son entreprise. Nous suggérions aussi que ses employés deviennent des amis Facebook avec l’entreprise et que cela créerait un moyen simple et efficace de partager de l’information et de garder contacte. Sans compter les autres bénéfices : la génération de traffic, le contenue interactif, bref, ce qui est communément appelé le « Marketing Social ».
Notre client nous regardait d’un air perplexe et a répliqué : « Pourquoi perdrais-je mon temps sur Facebook? »
Je lui répondis: « Parce que bientôt, tout le monde sera sur Facebook, en fait, Facebook deviendra la raison principale pour laquelle les gens iront en ligne ». Rien ne se passa. Notre client ne pouvait tout simplement pas comprendre ce concept ésotérique.
Quatre ans Plus tard… En 2009… Vers la fin du mois d’octobre … Les utilisateurs tardifs du Marketing Social commencent à comprendre le concept… Ils savent ce qu’est Facebook, ils savent ce qu’est Twitter. Ils tiennent des conférences et se félicitent d’avoir « découvert » ce merveilleux outil marketing. Ils ne savent pas… Justement parce qu’ils l’ont « découvert », qu’il y a une génération entière de gens qui adopte la prochaine tendance… Mais quelle est cette prochaine tendance?
C’est à moi de le savoir et aux professionnels du marketing traditionnel de le « découvrir » d’ici deux à trois ans.
J’aimerais ajouter un peu de philosophie personnelle : Nous ne pourrons jamais négliger l’élément « cool ». Les gens sont attirés par le «cool », mais ce qui est « cool » est souvent gâché lorsqu’il devient trop courrant (ou se fait acheter par Microsoft). Laissez- moi vous donner un exemple qui m’a récemment fait décrocher de Twitter. J’étais à la maison, devant mon téléviseur espérant trouver quelque chose de bon à regarder, lorsque je suis tombé sur CNN. À l’émission, une ancienne personnalité télévisée mentionna, avec enthousiasme, « Vous pouvez maintenant me suivre sur Twitter. » Il se tourna vers son collègue et dit, « Savez-vous comment Twitter fonctionne? Je peux à peine prendre mes courriels. »
j’ai pensé au fond de moi, « Cela est typique » alors que j’avais une envie pressante de supprimer mon compte Twitter.