Toutes ces affirmations sont légitimes; nous, c’est notre pain et notre beurre. Mais pour certains clients, la publicité en ligne, c’est plus abstrait.
Néanmoins, certaines interrogations sur la publicité en ligne me font rouler des yeux (sorry, je ne vous juge pas!). Lisez ceci, vous allez peut-être avoir ces interrogations lors de votre première campagne numérique. 😉
1- Personne n’a vu ma publicité en ligne sur Facebook ou LinkedIn au bureau!
Le focalisation pour plusieurs campagnes fonctionne par ciblage (intérêts, profil, comportement, apprentissage automatique et IA). Vous n’êtes souvent pas votre propre cible marketing, pas vrai? Si vous voyiez constamment votre propre pub, là je dirais qu’il y a de quoi s’inquiéter 😉 (à part pour un remarketing, ce qui peut être normal).
Il ne faut pas oublier que le contenu affiché aux utilisateurs est propre à chacun (selon ses préférences, selon les contenus consultés, etc).
2- Je veux acheter le mot-clé de mon concurrent sur Google; je vais ainsi détourner toute sa clientèle, l’écraser et gagner plein de fric.
Quand un client me dit cela, je m’imagine toujours monsieur Burns dans sa position démoniaque (excellent).
Retenez ceci comme un mantra : votre succès (ou non) sur Google Ads dépend de la parfaite adéquation que vous avez entre les mots-clés achetés, votre annonce et le contenu de votre landing page.
Donc, si vous achetez le mot-clé de votre concurrent (entreprise XYZ) et que votre annonce n’en parle pas et votre landing page non plus, vous risquez une piètre performance. De plus, votre concurrent pourrait s’en rendre compte et riposter. Souvent, cela va amener des clics accidentels de clients réguliers de ce concurrent.
Bref, un mauvais point de départ. Ceci dit, oui, dans certains cas, cette action peut permettre certains résultats… mais c’est néanmoins un mauvais point de départ si vous êtes nouveau en Google Ads.
3- Notre page d’atterrissage (landing page) va sortir organiquement en plus de sortir sur nos campagnes (une pierre 2 coups)!
Nah! Ce n’est pas le but. Une page d’atterrissage (landing page) sert les desseins d’une campagne. En fait, elle ne devrait même pas être référencée pour éviter les « strikes » de référencement pour duplication de contenu.
4- J’ai tapé ce mot clé-là et notre pub en ligne n’est même pas sortie sur Google
Classique! Chaque fois qu’on me pose cette question, je sens la crainte, le sentiment envoyé derrière est : « espèce de consultant médiocre, ma pub n’apparaît pas, pitoyable ».
Il y a plusieurs paramètres à tenir en compte ici :
- Vous n’avez souvent pas 100% des impressions : par exemple, vous pourriez obtenir 80% des impressions possibles. Donc, vous n’aurez pas toujours 100% des impressions possibles. Notez qu’une campagne qui démarre souffre souvent d’une faible optimisation et donc, est susceptible d’avoir moins d’impressions.
- Dans un sens, c’est ok de ne pas avoir 100% des impressions. Voici pourquoi :
- Il y a 2 types de pertes :
- Limitation sur le budget : le budget de votre campagne n’est pas assez élevé
- Limitation sur le niveau de classement : on est dans un système d’enchère (avec de la compétition). Parfois on gagne, parfois on perd.
- L’enchère est définie sur, par exemple : « objectif de cout par conversion »
- L’algorithme va alors travailler à atteindre un objectif précis, ce qui signifie qu’il va parfois ne pas imprimer votre campagne pour un individu x (probabilité de conversion trop faible)
- Il y a 2 types de pertes :
- Votre staff (ou pire votre boss) a saisi un mot-clé qui n’est pas acheté (et qui, franchement, ne serait pas intéressant à acheter).
- Voir les raisons ci-haut, ça peut en être la raison (ouais, l’algorithme a peut-être défini votre boss comme un lead de piètre qualité ou faible probabilité de clic et de conversion).
- Mais pour lui faire plaisir, on va l’acheter quand même, dépenser quelques sous et n’aurons pas de retour sur investissement. C’est ok, il avait peut-être raison après tout 😉
5- Y coûte combien ce mot-clé-là? Combien on devrait l’acheter?
Dans des temps anciens (8-10 ans max), on définissait manuellement nos enchères sur les mots-clés, ce qui était fastidieux et ouvrait la porte à des erreurs. De nos jours, on privilégie les enchères automatiques et, ultimement, le cout par conversion. Dans certains cas, un cout par clic max peut être défini pour éviter certains excès, mais règle générale, on se soucis beaucoup moins du cout de chacun des clics.
Ma mère me disait souvent : il n’y a pas de questions niaiseuses, juste des niaiseux qui ne posent pas de questions. Vous avez des questions récurrentes sur les campagnes en ligne? N’hésitez pas à nous demander… je ne vous jugerai pas 😉.