J’assistais hier à une rencontre Yulbiz à Montréal au cours de laquelle Muriel Vandermeulen, une spécialiste européenne de l’écriture et la diffusion sur le Web, animait une conférence qui avait pour titre : Écrire pour le Web: Comment mettre en place une stratégie de marketing éditorial qui assure notoriété et conversion. Plus de 100 participants, blogueurs, traducteurs, spécialistes de la communication, du marketing et j’en passe s’étaient déplacés pour l’entendre et en apprendre davantage sur le marketing de contenu.
Pour ma part, les mots marketing et conversion avaient attiré mon attention, car écrire pour le web, c’est stratégique et tout ce qui est fait en ligne mérite d’être mesuré. Voici donc certains éléments présentés lors de la conférence que je trouve importants de partager.
Écrire pour le web, une stratégie marketing
Lorsque l’on écrit pour le web, nous avons 8 secondes pour débuter le processus bien connu en marketing nommé AIDA, soit susciter l’Attention, l’Intérêt, le Désir et l’Action chez le visiteur. Le fait de bien utiliser les techniques de rédaction, de typographie et de signalisation sur son site Web contribue à amener le visiteur à passer éventuellement à l’action, donc de convertir en fonction d’objectifs d’affaires définis.
Créer une expérience éditoriale pour le lecteur
Il est important de créer une expérience éditoriale pour le lecteur en rédigeant des contenus en fonction de leurs intérêts et de leur niveau d’engagement envers la marque, l’entreprise.
Pour réussir sa stratégie de marketing en ligne, il est primordial de bien définir son calendrier éditorial en fonction de quatre types de contenu et d’établir un pourcentage pour chacun d’eux :
- Compétitif : le contenu à la mode, dont tout l’industrie parle (50%*)
- Focus – le contenu qui distingue une entreprise en fonction d’un ou deux mots-clés (40%*)
- De niche – le contenu plus spécifique aux caractéristiques de nos produits, nos services, notre géographie (10%*)
- À éviter- le contenu dont il ne faut pas parler (0%*)
*Pourcentage suggéré par la conférencière.
Il ne suffit pas de qualifier le contenu à rédiger, mais il faut encore le quantifier. Cet exercice fait partie de la stratégie de marketing éditorial qui permet à notre contenu de se démarquer de ceux des concurrents et de se retrouver dans les premiers résultats des les moteurs de recherche comme Google si les contenus sont rédigés et publiés selon les bonnes pratiques de SEO.
Écouter pour susciter l’intérêt
Une technique intéressante pour établir les sujets qui pourraient intéresser les visiteurs est de décortiquer les commentaires ou demandes qu’ils ont émis dans les formulaires sur le site Web ou via les réseaux sociaux et de répondre à leurs questions ou interrogations par le biais d’un billet de blogue, ou la rédaction d’un guide téléchargeable par exemple. Cette tactique permettra certainement d’attirer de nouveaux visiteurs intéressés par le même sujet sur votre site Web.
Par la suite, selon le processus AIDA, le contenu qui est créé et publié sur le site Web, via un courriel commercial ou partager vers les médias sociaux, doit permettre de susciter le désir et provoquer l’action chez le visiteur. Je traiterai de ces deux étapes du processus dans un prochain billet car c’est là que les budgets investis deviennent payants. Surtout n’abandonnez votre stratégie de contenu après quelques mois et penser l’intégrer dans une stratégie de marketing inbound globale. Car selon les experts, il faut prévoir une période d’un an pour obtenir des résultats.
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